«Les prétentions à la suzeraineté de ces plates-formes, pour reprendre la formule de Alain Supiot (2) dans Gouverner par les nombres, doit être combattue par la souveraineté des États (comme le fait le RGPD) pour contraindre ces plates-formes à remettre dans le domaine public toutes les données et traces qui sont à leur disposition, données produites par le public et qui méritent d’être reprises, traitées et contrôlées par des organismes scientifiques publics avant d’être mises à disposition des chercheurs dans des conditions précises comme c’est le cas pour les recensements (et donc avec des limites). Les principes de la science ouverte risquent fort de rester des vœux pieux si on ne s’attaque pas dès maintenant à cette prédation des données par l’oligopole de l’attention que constituent les GAFAMT» – Dominique Boullier.

Source : Facebook et la recherche : le « quasi État » | InternetActu.net