«L’enquête sur les acteurs de cet immense puzzle rappelle comment les historiens reconstituent les configurations politiques qu’ils étudient, les réseaux de collaboration et de sociabilité sur lesquels le pouvoir se fonde. Dans le cas de Facebook, Cambridge Analytica, les campagnes de Trump et du Brexit, les milliers de photos qui circulent sur les réseaux sociaux, des cocktails à l’ambassade et des conférences pseudo-scientifiques permettent de cartographier les connexions entre les politiciens britanniques et américains, les hommes d’influence russes, les ingénieurs de la tech. Et pour les analyser, Carole ­Cadwalladr n’hésite pas à solliciter ses followers sur ­Twitter, pour l’aider à trouver des informations qu’elle sait se trouver quelque part sur le Web, ou identifier les auteurs de tel ou tel document» – Claire Judde de Larivière.

Source : Pourquoi le Big Data ne change rien à l’enquête