“Sur le réseau, les insultes s’enchaînent et se comptent par milliers. Le compte Twitter ayant diffusé la fausse information est resté actif jusqu’à dimanche soir — soit quatre jours après la publication du message. Une éternité qui laisse aux noms et aux photos le temps d’être partagées par centaines, et vues par millions. A l’agitation virtuelle des réseaux sociaux succèdent des menaces bien réelles pour la victime et qui vont au-delà du choc émotionnel, déjà violent. D’après une source de la gendarmerie locale suivant de près le dossier, Céline F. n’a pas pu rentrer chez elle le soir de la publication du tweet car « deux individus menaçants étaient postés à la porte de son domicile » ”.

Source : Mort de Naomi Musenga, le calvaire des trois opératrices accusées à tort