J’ai donc étudié l’activisme en ligne d’une trentaine de groupes, de gauche comme de droite, militant autour d’une question locale en Caroline du Nord. Je m’attendais à trouver des différences liées à la classe sociale, mais pas à ce qu’elles soient si importantes. Certains groupes de classe populaire n’avaient aucune présence en ligne, même pas de site web. Ce qui m’a surprise, c’est de voir que les groupes les moins démocratiques étaient les plus actifs en ligne. De même, les groupes conservateurs avaient des taux d’engagement en ligne bien plus élevés que les groupes de gauche.

Source : Jen Schradie : « Internet contribue souvent à renforcer les inégalités existantes » | InternetActu.net