Selon une étude réalisée en 2018 par l’éducation nationale, 9 % des lycéens affirment avoir été « victimes de vidéos, de photos ou de rumeurs humiliantes sur Internet ».

“Contactée, l’éducation nationale invoque un « protocole de prise en charge ». « Quand un élève est harcelé, il peut aller voir la personne en qui il a confiance », assure-t-on au ministère. Problème : dans les faits, le revenge porn n’est souvent pas considéré comme du harcèlement stricto sensu. Le protocole idoine n’est donc pas activé : « Il intervient s’il y a une notion de répétition, par exemple si des photos intimes étaient diffusées à plusieurs reprises », précise Olivier Raluy, CPE dans un collège et secrétaire national du Syndicat national des enseignements de second degré (SNES-FSU).”

Source : Le « revenge porn », pratique « banale » et hors de contrôle chez les élèves