Il est clair à cet égard que le temps de l’échelle unique est fini et que la France ne peut prospérer que si elle admet l’existence d’enjeux politiques (et pas seulement géopolitiques) aux échelles continentale et mondiale. Longtemps, la France s’est vue dans une position à la fois isolée et surplombante. Cet imaginaire est dangereux, car il sous-entend que les rapports entre espaces ne peuvent être fondés que sur la domination.