Étiquette : traces (Page 2 of 4)

«L’enquête sur les acteurs de cet immense puzzle rappelle comment les historiens reconstituent les configurations politiques qu’ils étudient, les réseaux de collaboration et de sociabilité sur lesquels le pouvoir se fonde. Dans le cas de Facebook, Cambridge Analytica, les campagnes de Trump et du Brexit, les milliers de photos qui circulent sur les réseaux sociaux, des cocktails à l’ambassade et des conférences pseudo-scientifiques permettent de cartographier les connexions entre les politiciens britanniques et américains, les hommes d’influence russes, les ingénieurs de la tech. Et pour les analyser, Carole ­Cadwalladr n’hésite pas à solliciter ses followers sur ­Twitter, pour l’aider à trouver des informations qu’elle sait se trouver quelque part sur le Web, ou identifier les auteurs de tel ou tel document» – Claire Judde de Larivière.

Source : Pourquoi le Big Data ne change rien à l’enquête

«Le 23 mars, à la surprise générale, le Sénat américain a voté une loi dite Cloud Act. Elle ouvre la voie à une transmission simplifiée des données aux mains des plates-formes. Une condition à cela : la signature d’accords bilatéraux avec les Etats volontaires. Une porte ouverte à tous les marchandages, selon les détracteurs de cette loi. Le 17 avril, la Commission européenne a donc prévu de présenter sa contre-attaque dans le cadre d’un plan de lutte contre le terrorisme. Un texte en réalité en préparation depuis deux ans, et qui devrait lui aussi ouvrir une brèche dans la coopération judiciaire avec les GAFA».

Source : La guerre discrète de la « preuve numérique »

Facebook or Google — which should worry us more?

«Epstein’s group asked 661 Americans to pick one of two candidates in an Australian election. Since it was presumed they did not know much about Antipodean politics, the participants were instructed to research them with a Google-type search engine that offered the usual autocomplete suggestions when words were typed in. However, the researchers also varied the search suggestions shown beneath a candidate’s name, including a range of positive and negative words. The results were stark. When participants were later questioned about their voting preferences, changing the ratio of positive to negative suggestions in the autocomplete was shown to be capable of shifting the preferences of undecided voters by nearly 80 per cent — even though participants seemed free to search for any material they wanted».

Source : Facebook or Google — which should worry us more?

«Une autre idée fausse : nous serions assis sur un trésor qu’il nous suffirait de ramasser. Le fait que les géants du Web tirent une manne considérable de nos données massivement, ne veut pas dire qu’elles ont une vraie valeur individuellement et qu’ils soient prêts à payer pour ces données en réduisant leurs profits. Dans les systèmes de « crowd sourcing » comme Mechanical Turk, des foules d’internautes produisent déjà sur le Web mais pour de très faibles profits. Ne rêvez pas : personne ne vous paiera une fortune pour dire que la soupe était bonne ou le lit un peu dur.»
[…] Si notre société a un problème avec la notion de propriété, c’est bien plutôt dans l’excès. La question de la liberté de photographier un panorama le prouve. Le droit de l’auteur d’un bâtiment comme la Bibliothèque nationale de France nuit à la liberté de faire des photos du quartier. Il devient nécessaire de rappeler que les paysages urbains sont des biens communs.
[…] Si on affirme la propriété des données personnelles, est-ce à dire qu’on donne le droit de s’opposer à leur accès par des chercheurs en médecine, à leur archivage pour les futures générations d’historiens ?… Nous ne savons pas quels problèmes se résolvent, mais nous voyons bien quels problèmes se créent…»

Source : « La propriété des données personnelles est une fausse bonne idée »

«Sommes-nous en train de devenir des acteurs de notre propre vie ? Oui, acteurs au sens de la scène. Ce qui veut dire souvent de moins en moins acteurs au sens agissant ou ayant prise sur. Car plus nous apprenons qu’il faut plus faire savoir que savoir faire, plus nous devenons captifs de cette mise en scène. Sans oublier que cela demande beaucoup de travail, de constance, de mobilisation, pour seulement maintenir une image, une réputation».

Source : Dominique Boullier: « Que visons-nous si ce n’est à capter de l’attention? » – Le Courrier Picard

« Apps like Uber and Waze have been criticized for forcing users to grant them full access to a phone’s location status even when the app is not being used in order to operate. As we wrote last year, that raises the potential for them to quietly collect background information on users, even though Uber, for one, has played that suggestion down. Those days will soon be over for many users thanks to a new setting in iOS 11 that introduces the “While Using The App” location setting for all apps ».

Source : iOS 11 stops apps like Uber and Waze from accessing user location data at all times | TechCrunch

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