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Comment l’Europe veut réguler très rapidement l’intelligence artificielle

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“Leurs concepteurs devront notamment empêcher la création de contenu illégal, de résumés de données protégées par le droit d’auteur et ne pas entraîner des algorithmes sur du contenu protégé. OpenAI, éditrice de ChatGPT, ainsi que ses concurrents, devra aussi évaluer et limiter les risques et s’enregistrer dans la base de données de l’UE.
De nouvelles interdictions ont été décidées concernant d’autres systèmes d’IA: pas de systèmes de reconnaissance des émotions ou encore pas de récupération de données biométriques provenant des médias sociaux ou de la vidéosurveillance pour créer des bases de données de reconnaissance faciale. Les domaines d’application sont donc très larges.”

Source : Comment l’Europe veut réguler très rapidement l’intelligence artificielle – Le Temps

Nick Clegg

“L’ancien vice-premier ministre va devoir faire oublier ses diatribes contre la façon dont Facebook esquive l’impôt, et sa critique des prétentions des réseaux sociaux à changer le monde en bien. « Je ne suis pas spécialement ébloui par Facebook, écrivait-il en 2016 dans l’Evening Standard. Je trouve un peu agaçante la culture messianique californienne de Facebook où tout le monde est ami. » Aujourd’hui, alors que Facebook est accusé d’avoir influencé les élections américaines et le référendum sur le Brexit, Nick Clegg affirme son désir de s’attaquer aux immenses défis des réseaux sociaux que sont notamment « le contrôle sur les données personnelles, l’intégrité de notre processus démocratique, les tensions entre l’Internet mondial et les institutions nationales, l’équilibre entre la libre expression et les contenus illégaux ». Après avoir codirigé un pays, le voilà engagé pour « construire des ponts entre la politique et la technologie afin que cette dernière puisse se mettre au service du progrès et de l’opt”

Source : Nick Clegg, du service de Sa Majesté à celui de Facebook

“Il ne faut pas se voiler la face. Le droit voisin est une hydre à multiples têtes. Derrière le tableau magnifique dressé par quelques médias d’une santé financière restaurée, ce droit ne profitera qu’à une minorité d’acteurs, laissera sur le bas-côté les journalistes et pourrait créer un mariage diabolique entre deux secteurs.
Si certains médias sont favorables au droit voisin, d’autres et pour les mêmes raisons démocratiques ne le sont pas. Ils ne veulent pas dépendre économiquement de Google. Ils ne veulent pas recevoir des sommes de moteurs financés par des gouvernements russe ou chinois. Ils veulent garder leur autonomie”.

Source : Directive sur les droits d’auteur : « Le “droit voisin” est une hydre à multiples têtes »

Ulrich Wilhelm, président de l’ARD, première chaîne publique allemande (ici à Munich, le 7 février), est attendu mercredi à Paris, où il défendra un projet de plate-forme numérique européenne.

“Pour M. Wilhelm, cette plate-forme numérique européenne se présenterait comme une porte d’accès vers des « contenus de qualité ». Pour cela, il imagine que pourraient s’associer « des médias audiovisuels publics et privés, des journaux, des maisons d’édition, mais aussi des institutions, comme des universités, des musées, des institutions scientifiques, etc. » Quelque chose, en somme, qui combinerait une interface de diffusion à la YouTube, un réseau social du type Facebook et un moteur de recherche comparable à Google, « mais le tout avec un algorithme transparent »”.

Source : Le patron de l’ARD prône la création d’une plate-forme numérique européenne

Facebook a annoncé le 24 mai 2018 qu\'il appliquerait à ses deux milliards d\'utilisateurs dans le monde le règlement européen sur la protection des données (RGPD).

“Le réseau social Facebook a annoncé, jeudi 24 mai, qu’il appliquerait à ses deux milliards d’utilisateurs dans le monde le règlement européen sur la protection des données (RGPD), qui entre en vigueur vendredi 25 mai. Depuis plusieurs semaines, les utilisateurs européens de Facebook sont interrogés pour savoir s’ils sont d’accord pour être soumis au ciblage publicitaire, mais aussi s’ils autorisent Facebook à utiliser ses technologies de reconnaissance faciale sur les photos et vidéos partagées sur le réseau.
Ces questions vont être posées à tous les utilisateurs du réseau social et seront accompagnées d’un rappel des informations sensibles qu’ils ont pu partager. Facebook apporte cependant une différence majeure dans cette application de la RGPD : les utilisateurs du reste du monde pourront repousser sine die cet examen de leurs réglages de vie privée, tandis qu’un utilisateur européen qui ne revalide pas ces conditions d’utilisation de Facebook ne pourra plus accéder au réseau social”.

Source : Facebook va appliquer le règlement européen sur la protection des données au monde entier

RGPD - PME

“Le renforcement des règles relatives à la protection des données à compter du 25 mai 2018 se traduira par un renforcement du contrôle par les citoyens de leurs données ainsi que par l’accroissement des avantages que pourront tirer les entreprises de conditions de concurrence équitables. Un seul ensemble de règles pour toutes les entreprises exerçant des activités dans l’UE, indépendamment du lieu où elles sont établies”.

-> Réforme des règles de l’UE en matière de protection des données

Source : Protection des données – Des règles plus adaptées pour les petites entreprises

«Nos règles ne correspondent pas au droit américain. L’exemple le plus parlant, ce sont les propos haineux. Ils sont légaux aux Etats-Unis. Mais nos règles sont beaucoup plus proches des normes européennes : nous n’autorisons pas les attaques contre les gens sur la base de leur genre ou de leur orientation sexuelle par exemple. Nos règles ne seront jamais juste américaines ou françaises mais doivent s’adapter au monde entier.
[…] Il y a certains domaines où la technologie est déjà très utile. Notamment dans le champ de l’image : il est facile pour une machine de reconnaître certains types de contenus comme des vidéos de décapitation ou de la pédopornographie. C’est beaucoup plus difficile pour du texte. Selon leur utilisation, les mêmes quatre mots peuvent être une attaque ou être totalement acceptables. C’est très dur pour nos outils automatiques de distinguer ces deux situations. Mais nous pensons y arriver. Actuellement, ils nous servent à repérer des contenus problématiques avant de les présenter à des modérateurs humains, qui prennent la décision. Cette dernière est ensuite incorporée à nos outils pour les améliorer».

Source : Facebook : la directrice de la politique des contenus explique les règles de modération

«Le 23 mars, à la surprise générale, le Sénat américain a voté une loi dite Cloud Act. Elle ouvre la voie à une transmission simplifiée des données aux mains des plates-formes. Une condition à cela : la signature d’accords bilatéraux avec les Etats volontaires. Une porte ouverte à tous les marchandages, selon les détracteurs de cette loi. Le 17 avril, la Commission européenne a donc prévu de présenter sa contre-attaque dans le cadre d’un plan de lutte contre le terrorisme. Un texte en réalité en préparation depuis deux ans, et qui devrait lui aussi ouvrir une brèche dans la coopération judiciaire avec les GAFA».

Source : La guerre discrète de la « preuve numérique »

«Il ne faut pas confondre l’acceptation des CGU, qui relève du droit des contrats et du droit de la consommation, et le consentement libre de l’utilisateur à un traitement de données personnelles. Toute la question est de savoir si les données collectées sont nécessaires à la fourniture du service. Si c’est le cas, la notification d’une mise à jour des conditions d’utilisation est contractuellement possible. Mais l’acceptation « automatique » de cette mise à jour ne vaut pas consentement à des collectes et des traitements de données qui ne seraient pas nécessaires».

Source : Données personnelles : pourquoi Facebook et les autres annoncent-ils des mises à jour ? – Libération

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