«Nos règles ne correspondent pas au droit américain. L’exemple le plus parlant, ce sont les propos haineux. Ils sont légaux aux Etats-Unis. Mais nos règles sont beaucoup plus proches des normes européennes : nous n’autorisons pas les attaques contre les gens sur la base de leur genre ou de leur orientation sexuelle par exemple. Nos règles ne seront jamais juste américaines ou françaises mais doivent s’adapter au monde entier.
[…] Il y a certains domaines où la technologie est déjà très utile. Notamment dans le champ de l’image : il est facile pour une machine de reconnaître certains types de contenus comme des vidéos de décapitation ou de la pédopornographie. C’est beaucoup plus difficile pour du texte. Selon leur utilisation, les mêmes quatre mots peuvent être une attaque ou être totalement acceptables. C’est très dur pour nos outils automatiques de distinguer ces deux situations. Mais nous pensons y arriver. Actuellement, ils nous servent à repérer des contenus problématiques avant de les présenter à des modérateurs humains, qui prennent la décision. Cette dernière est ensuite incorporée à nos outils pour les améliorer».

Source : Facebook : la directrice de la politique des contenus explique les règles de modération