“L’enquête a, désormais, basculé en judiciaire et a été confiée à l’Office central de lutte contre la criminalité liée aux technologies de l’information et de la communication. En garde à vue, « Anouchka » et ses modérateurs ont reconnu les faits. Mais, à l’inverse des enquêtes traditionnelles, « ce n’est que le début » du travail, souligne François-Xavier Masson, son patron. « Nous avons désormais une mine d’or qu’il va falloir exploiter. » Les données saisies remontent jusqu’à l’année 2015. Ces « coups de pied dans la fourmilière » n’empêchent pas la migration des utilisateurs vers d’autres sites : « on n’est pas dupes », admet une source proche du dossier. Mais ces plates-formes fonctionnent beaucoup sur la base de réputations patiemment élaborées, de tels chocs déstabilisent forcément le business”.

Source : Derrière Black Hand, la chute d’Anouchka, mère de famille et figure du dark Web français