“Le CHU a, en tout cas, fortement pâti de cet épisode. Tout le système informatique a dû être arrêté, et le personnel est repassé « à la bonne vieille méthode du papier et du crayon », selon les propos de Rémi Heym, directeur de la communication du CHU, recueillis par l’Agence France-Presse. « Cela a entraîné des délais très longs de prise en charge, même s’il n’y a pas eu de mise en péril de la santé des personnes hospitalisées. » Depuis l’épisode du rançongiciel WannaCry en 2017, les hôpitaux français, et plus largement le secteur de la santé, inquiètent les autorités spécialisées. Les établissements de santé conjuguent en effet un triple facteur de risque : des moyens parfois limités consacrés à la sécurité informatique ; des données extrêmement précieuses, dont les pirates savent qu’ils peuvent exiger le prix fort pour en restaurer l’accès ; et de nombreux appareils médicaux, de plus en plus connectés et pas forcément sécurisés.”

Source : Attaque informatique au CHU de Rouen : une enquête ouverte