“Sauf qu’en rendant les déplacements plus attrayants, relève le rapport, le véhicule autonome fait courir le risque de plusieurs « effets rebonds », lorsque l’amélioration de l’efficacité énergétique d’un procédé entraîne une augmentation de la consommation d’énergie plutôt que sa réduction.
Premier effet rebond : l’augmentation des distances parcourues. Renault présente son prototype comme un « salon roulant ». Le véhicule autonome promet en effet d’être un espace de vie où l’on peut à la fois travailler grâce à la technologie embarquée, échanger avec des amis ou se reposer. Deuxième effet, lié au premier, l’étalement urbain : un transport plus agréable, reposant ou productif pourrait inciter les ménages à s’installer plus loin de leur lieu de travail. Troisième effet, lors d’une course ou d’autres activités, il risque d’inciter les usagers à laisser rouler leur véhicule à vide pour éviter de payer une place de stationnement ou faute de parking libre. Parmi les autres effets, il pourrait augmenter les livraisons (et les achats en ligne) en abaissant les coûts ou encore concurrencer les transports en commun et fragiliser leur modèle économique.”

Source : L’impact environnemental « potentiellement catastrophique » du véhicule autonome