Amazon, c’est le cheval de Troyes. A l’évidence, son modèle économique n’est pas basé, en termes de résultats, sur son activité de base de distributeur, mais sur sa place de marché qui accueille, moyennant rémunération, toutes sortes d’autres sites marchands qui veulent bénéficier de son trafic. De ce fait, Amazon met la main sur toutes les données clients de ses « partenaires ». A terme, avec Amazon, mais aussi Apple et Google, ce sont toutes les bases de données marketing des sociétés françaises qui vont être captées par ces nouveaux opérateurs. Cela constitue un grave danger, et pas seulement pour le commerce.