Robert Darnton, directeur de la bibliothèque de Harvard, a expliqué au Guardian : “J’espère que d’autres universités vont faire des actions similaires. On est tous confrontés au même paradoxe. Nous faisons les recherches, écrivons les articles, œuvrons au référencement des articles par d’autres chercheurs, le tout gratuitement… Et ensuite nous rachetons le résultat de notre travail à des prix scandaleux.” “A long terme, la réponse sera de rendre libre d’accès les publications des revues, mais nous avons besoin d’un effort concerté pour atteindre cet objectif”, ajoute-t-il. Pour Geroge Monbiot, journaliste et universitaire, “les éditeurs universitaires font ressembler Murdoch à un socialiste” : “Ce que nous voyons ici, c’est du capitalisme rentier pur : monopoliser une ressource publique et faire payer des frais exorbitants pour l’utiliser. Un autre terme pour le qualifier est le parasite économique.”