« La censure des micromessages, qui n’est que l’une des nombreuses méthodes utilisées par les autorités pour contrôler Internet, n’est pas directe. Les censeurs ne suppriment pas directement les messages contraires à la loi. En revanche, la fonction « recherche » de ces sites est soumise à une censure automatique : lorsque l’internaute cherche un mot interdit, le site lui renvoie un message d’erreur. Les mots clés à censurer font l’objet d’une mise à jour hebdomadaire, et c’est ensuite aux fournisseurs des services de la mettre en œuvre. Cette technique de filtrage, relativement flexible, permet de rendre peu visible du contenu, sans pour autant effacer directement les messages incriminés, ce qui réclamerait davantage de moyens ». (via L’anonymat proscrit des réseaux sociaux à Pékin)