Ecouter les conversations privées de Mme Merkel ou de M. Hollande ne relève pas de la lutte contre le terrorisme, pas plus que l’espionnage d’Airbus ou des conseillers à l’environnement. Cela relève de l’emballement d’une machine infernale, aux moyens technologiques quasi illimités et qui se considère comme hors de contrôle juridique, politique et démocratique.

Qu’une telle machine puisse opérer au cœur d’une puissance comme les Etats-Unis est très grave. On aimerait, évidemment, savoir si ces excès sont le fait de services livrés à l’ivresse de leurs infinies capacités et placés en pilotage automatique, ou s’ils répondent à des ordres donnés au plus haut niveau.

Source : Espionnage de l’Elysée : la NSA ou la folie américaine