Ni atteinte à la liberté d’expression ni négation du droit au souvenir, le droit au déréférencement est un point d’équilibre, à l’ère numérique, entre la surexposition universelle et la protection de la vie privée. Dans ce monde à la mémoire inaltérable, c’est un chemin d’humanité. Car qui voudrait que, pour l’éternité, un mineur victime de cyberharcèlement ou une victime de revenge porn se retrouvent face aux messages qui en témoignent à partir d’une simple recherche sur leur nom ?

Source : La présidente de la CNIL : « Wikipedia n’a pas toujours raison ! »