Pour les renseignements outre-Rhin, la désinformation englobe autant les problèmes créés par les bots que ceux engendrés par les bulles filtrantes mais surtout les click farms, dont on connait aujourd’hui la responsabilité dans la diffusion de la désinformation. Ces fermes numériques, où sont exploités des employés condamnés à une pauvreté certaine en échange de clics et de faux comptes utilisés à travers le monde, auraient pesé pour diffuser largement de la désinformation. Pour Berlin, derrière les faux chiffres et les manipulations des algorithmes organisées par les médias extrémistes ou russophiles, le Kremlin a eu un vrai rôle à jouer. Ainsi, autant dans le financement des différentes formes de déstabilisations politiques, que dans l’organisation de celles-ci, le gouvernement russe et ses services de renseignement auraient une part de responsabilité que le BfV compte dénoncer.

Source : De Breitbart à APT28, l’Allemagne remonte la piste de la désinformation – Politique – Numerama