« Ces plates-formes, toutes encore déficitaires, comme Deezer ou Spotify, reversent plus de 70 % de leur chiffre d’affaires aux producteurs, aux éditeurs et aux ayants droit. […]
Suzanne Combo, déléguée générale de la Guilde des artistes de la musique (GAM), assure que « les grands gagnants du streaming restent les majors. Les contrats des artistes, tous confidentiels et qui varient selon leur notoriété, ne sont pas adaptés car ils sont calqués sur l’ancien modèle de la vente des disques ». Selon elle, le contrat prévoit pour l’artiste de 10 à 12 % des « sommes nettes encaissées par le producteur ». L’assiette reste, selon Mme Combo, « opaque et douteuse puisque le producteur n’a plus de frais de stockage ni de fabrication, comme pour un CD. De plus, l’artiste finance une partie de la promotion. Si bien qu’à la fin il ne touche souvent pas plus de 5 % ». »

Source : Le succès  du streaming ne profite guère aux artistes