Étiquette : hate speech

“Sur le plan institutionnel, une majorité a beau être puissante, disposer de tous les leviers de pouvoirs, de la légitimité politique, le bon fonctionnement d’une démocratie parlementaire ne se résume pas à un vote à la majorité. Si cette majorité, aussi assise soit-elle, s’enferme dans un syndrome de surpuissance qui la rend sourde aux avis divergents et aux critiques, elle va dans le mur. La puissance et la raison ne vont pas nécessairement de pair.
Dans cette affaire, toutes les alertes ont été émises, mais le dialogue entre le parlement et les autres corps n’a pas fonctionné. Les instances consultatives ont été ignorées, la société civile s’est exprimée dans le désert, les critiques des oppositions ont été tenues pour du folklore. Le résultat est là. Ce pan de la démocratie s’est grippé et il en est résulté un texte déficient sur la forme comme sur le fond. Il a fallu qu’en dernier recours, en bout de chaîne, le chien de garde des institutions intervienne pour stopper cette dérive. Cette dernière étape montre au moins que nos institutions contiennent des garde-fous efficaces.”

Source : Loi Avia de lutte contre les contenus haineux : itinéraire d’une censure annoncée au nom de la liberté d’expression – Administratif | Dalloz Actualité

La France et Facebook vont collaborer pour lutter contre la haine sur le réseau social

Macron & Zuckerberg

“Pour l’Elysée, l’expérience sera un moyen d’« attester ou non si l’entreprise est de bonne foi et fait les efforts nécessaires » pour lutter contre les contenus haineux. Cette « expérience pilote » doit permettre d’initier un dialogue permanent et approfondi entre le géant de l’Internet et les autorités, dont les discussions sont jusqu’ici complexes et intermittentes. L’entourage d’Emmanuel Macron cite comme inspiration la régulation des secteurs bancaire ou nucléaire, où des agents publics vérifient les process des entreprises concernées.”

Source : La France et Facebook vont collaborer pour lutter contre la haine sur le réseau social

alt net alt right

“But the rest of the world doesn’t even need to clamp down on the alternative web to relegate it to irrelevancy. The reason why these echo chambers are mostly ghost towns, Squirrell says, is that they deprive posters of the one thing that many of them crave: attention. “A huge amount of the culture that these people have is that they want to trigger as many people as possible,” he says. And to do that, you’re better off on the real internet. “If you want to produce something that will eventually get out into the world, 4chan is the place to do it,” Squirrel says.”

Source : The wheels are falling off the alt-right’s version of the internet | WIRED UK

Twitter

“Cette affaire, comme beaucoup d’autres, illustre une nouvelle fois la difficulté qu’a Twitter à modérer son réseau social. Malgré les avalanches d’annonces ces dernières années visant à faire de cette plate-forme un espace de discussion plus « sain », Twitter a échoué à supprimer une menace de mort signalée par la personne ciblée – et n’a réagi que lorsque l’auteur de ce message a fait les gros titres. Malgré les efforts annoncés par Twitter, les messages de haine, les menaces et le harcèlement parviennent à subsister sur le réseau social.”

Source : Colis piégés aux Etats-Unis : Twitter s’excuse d’avoir laissé en ligne des menaces du suspect

“Lors d’une audition devant le Sénat américain, le 5 septembre, le PDG de Twitter, Jack Dorsey, a fait un premier pas timide en direction d’un changement structurel, reconnaissant qu’il était temps d’examiner les « incitations fondamentales » proposées aux utilisateurs des réseaux sociaux. Mais ni Google ni Facebook – qui a fait de la mesure de « l’engagement » un chiffre-clé de son argumentaire publicitaire – ne semblent prêts à remettre leurs modèles en question”.

Source : La très problématique modération des réseaux sociaux

«Nos règles ne correspondent pas au droit américain. L’exemple le plus parlant, ce sont les propos haineux. Ils sont légaux aux Etats-Unis. Mais nos règles sont beaucoup plus proches des normes européennes : nous n’autorisons pas les attaques contre les gens sur la base de leur genre ou de leur orientation sexuelle par exemple. Nos règles ne seront jamais juste américaines ou françaises mais doivent s’adapter au monde entier.
[…] Il y a certains domaines où la technologie est déjà très utile. Notamment dans le champ de l’image : il est facile pour une machine de reconnaître certains types de contenus comme des vidéos de décapitation ou de la pédopornographie. C’est beaucoup plus difficile pour du texte. Selon leur utilisation, les mêmes quatre mots peuvent être une attaque ou être totalement acceptables. C’est très dur pour nos outils automatiques de distinguer ces deux situations. Mais nous pensons y arriver. Actuellement, ils nous servent à repérer des contenus problématiques avant de les présenter à des modérateurs humains, qui prennent la décision. Cette dernière est ensuite incorporée à nos outils pour les améliorer».

Source : Facebook : la directrice de la politique des contenus explique les règles de modération

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