Étiquette : opinion

“Interviews with 30 attendees revealed a pattern in the stories people told about how they came to be convinced that the Earth was not a large round rock spinning through space but a large flat disc doing much the same thing. Of the 30, all but one said they had not considered the Earth to be flat two years ago but changed their minds after watching videos promoting conspiracy theories on YouTube.”

Source : Study blames YouTube for rise in number of Flat Earthers | Science | The Guardian

“Netflix personnalise le visionnage des séries et des films. Mais avec des fins alternatives, on franchit une étape supplémentaire, puisque l’objet lui-même s’adapte aux goûts du client de Netflix (et on pourrait tout à fait imaginer que bientôt, la plateforme choisisse la fin pour moi, parce  qu’après tout, ayant des données très précises sur mon visionnage, elle connaît mes goûts).  Si tant est que ce type d’initiative se développe, cela pose question sur la capacité à créer du récit commun.  Si on n’a pas vu la même fin de film, la même fin de série, comment on va en parler ensemble ?  Comment va-t-on l’interpréter ?  Comment ça va nous servir pour nous construire ?  Bref, il me semble que ça relève d’une incompréhension assez fondamentale de ce à quoi sert la fiction.”

Source : Netflix : quand la série s’adapte aux goûts du client

Facebook or Google — which should worry us more?

«Epstein’s group asked 661 Americans to pick one of two candidates in an Australian election. Since it was presumed they did not know much about Antipodean politics, the participants were instructed to research them with a Google-type search engine that offered the usual autocomplete suggestions when words were typed in. However, the researchers also varied the search suggestions shown beneath a candidate’s name, including a range of positive and negative words. The results were stark. When participants were later questioned about their voting preferences, changing the ratio of positive to negative suggestions in the autocomplete was shown to be capable of shifting the preferences of undecided voters by nearly 80 per cent — even though participants seemed free to search for any material they wanted».

Source : Facebook or Google — which should worry us more?

Pour les renseignements outre-Rhin, la désinformation englobe autant les problèmes créés par les bots que ceux engendrés par les bulles filtrantes mais surtout les click farms, dont on connait aujourd’hui la responsabilité dans la diffusion de la désinformation. Ces fermes numériques, où sont exploités des employés condamnés à une pauvreté certaine en échange de clics et de faux comptes utilisés à travers le monde, auraient pesé pour diffuser largement de la désinformation. Pour Berlin, derrière les faux chiffres et les manipulations des algorithmes organisées par les médias extrémistes ou russophiles, le Kremlin a eu un vrai rôle à jouer. Ainsi, autant dans le financement des différentes formes de déstabilisations politiques, que dans l’organisation de celles-ci, le gouvernement russe et ses services de renseignement auraient une part de responsabilité que le BfV compte dénoncer.

Source : De Breitbart à APT28, l’Allemagne remonte la piste de la désinformation – Politique – Numerama

On est entré dans l’ère post-bistrot plutôt que post-vérité. Les réseaux sociaux ne changent que l’excitation et la résonance de la conversation publique. Ils ne font pas l’opinion, ils la cherchent pour la suivre. Ils rassemblent les mêmes sans risque d’un débat avec les autres. Ils ne démocratisent que séparément, chaque groupe pour lui-même. Ils n’influencent les choix politiques que lorsque ceux-ci sont près de vaciller.

Source : On est entré dans l’ère post-bistrot plutôt que post-vérité – Le Temps

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