«Intensive survey research, data modelling and performance-optimising algorithms were used to target 10,000 different ads to different audiences in the months leading up to the election. The ads were viewed billions of times, according to the presentation».
Le débat est vif quant à la responsabilité de Google, Facebook et Twitter dans le résultat de l’élection de Donald Trump à la présidence des États-Unis. Ce débat est loin d’être terminé, tant il soulève des enjeux d’une rare complexité. La dernière en date porte sur la présence d’une information factuellement fausse dans les premiers résultats proposés par Google à la requête « final election numbers ».
C’est manifestement le cas depuis de nombreuses configurations (navigateur, IP,…), dont la mienne (cf. supra).
Beaucoup d’analyses, trop nombreuses, ne perçoivent pas que cette critique ne remet pas en cause ce résultat, mais le fonctionnement global de Google. Plus précisément, cette critique consiste à déplacer la pertinence des résultats de Google de l’autorité à la vérité. Or, la vérité est un problème autrement plus complexe que l’autorité, et Google, comme Facebook, ne vont probablement pas accepter cette responsabilité.
À présent, la démarcation entre média et plateforme se fait de plus en plus criante, et révèle les enjeux sous-jacents d’une telle distinction, dont la dimension politique ne pourra pas être évacuée indéfiniment.
Avant le jour des élections, les modèles prédictifs du New York Times affirmaient en effet que Hillary Clinton avait 84 % de chances de remporter l’élection présidentielle. Quand les premiers résultats ont été connus, les chances de la candidate Démocrate ont baissé… jusqu’à ce que Trump arrive à 93 % de chances d’être le prochain président. Le modèle prédictif a été assommé par la réalité et aucune data, aucune donnée, aucune statistique n’a été capable de l’anticiper.
Ces modèles prédictifs s’appuient aussi sur des sondages, beaucoup plus conventionnels, qui furent aussi incapables de prédire cette issue. C’est plutôt la candidature improbable de Trump qui est en cause. Et de ce point de vue, numérique ou pas, nous ne savons manifestement pas accueillir autant de nouveauté…
Earlier in the year, some in Veles experimented with left-leaning or pro–Bernie Sanders content, but nothing performed as well on Facebook as Trump content. “People in America prefer to read news about Trump,” said a Macedonian 16-year-old who operates BVANews.com. BuzzFeed News’ research also found that the most successful stories from these sites were nearly all false or misleading.
Si créer des bases de données d’internautes avec leur orientation politique, leur nom et leur adresse n’est pas du fichage, alors on ne sait plus ce qu’est le fichage.
Facebook can promote or block any material that it wants,” UCLA law professor Eugene Volokh told Gizmodo. “Facebook has the same First Amendment right as the New York Times. They can completely block Trump if they want. They can block him or promote him.
The Groundwork, according to Democratic campaign operatives and technologists, is part of efforts by Schmidt—the executive chairman of Google parent-company Alphabet—to ensure that Clinton has the engineering talent needed to win the election.