Étiquette : right to be forgotten (Page 1 of 2)

“Il est problématique qu’un État soit en mesure d’imposer ses règles aux citoyens d’un autre pays (par exemple, le droit européen empêcherait des internautes chiliens de voir certains liens dans Google), surtout s’il s’agit de liens licites. Car dans ce cas, il faut s’attendre à la mécanique inverse, y compris d’États autoritaires ou dictatoriaux qui imposeraient leurs vues sur la recherche en Europe. Par ailleurs, un droit à l’oubli appliqué de façon trop large et automatique pose de vrais défis à un autre droit légitime, celui de l’accès à l’information. D’ailleurs, Google était soutenu dans sa démarche par la fondation Wikimédia, qui pilote l’encyclopédie en ligne Wikipédia, mais aussi le comité des reporters pour la liberté de la presse, l’ONG Article 19 et l’association de défense des libertés numériques EFF.”

Source : La CNIL n’a pas réussi à imposer un droit à l’oubli mondial à Google – Société – Numerama

“A la lecture du jugement rendu mardi 24 septembre par la Cour de justice de l’Union européenne (CJUE), les avocats de Google ont dû pousser un grand soupir de soulagement. La CJUE vient en effet de donner raison au moteur de recherche et estimé que le droit au déréférencement, abusivement surnommé « droit à l’oubli », ne s’appliquait qu’à l’intérieur des frontières de l’Union européenne. Dans une seconde affaire, les juges ont aussi précisé les règles que devaient appliquer les moteurs de recherche lorsqu’ils étaient confrontés à une demande de déréférencement de données dites « sensibles ».”

Source : Le « droit à l’oubli » ne s’applique pas au monde entier, tranche la justice européenne

“A Dutch surgeon formally disciplined for her medical negligence has won a legal action to remove Google search results about her case in a landmark “right to be forgotten” ruling. The doctor’s registration on the register of healthcare professionals was initially suspended by a disciplinary panel because of her postoperative care of a patient. After an appeal, this was changed to a conditional suspension under which she was allowed to continue to practise.”

Source : Dutch surgeon wins landmark ‘right to be forgotten’ case | Technology | The Guardian

“L’exploitant d’un moteur de recherche est tenu de supprimer les liens litigieux des résultats affichés à la suite d’une recherche effectuée à partir du nom du demandeur effectuée dans un lieu situé dans l’Union européenne. Dans ce contexte, cet exploitant est tenu de prendre toute mesure à sa disposition afin d’assurer un déréférencement efficace et complet. Cela inclut, notamment, la technique dite du « géo-blocage », depuis une adresse IP réputée localisée dans l’un des États membres soumis à la directive 95/46, et ce quel que soit le nom de domaine utilisé par l’internaute qui effectue la recherche”.

Source : CURIA – Documents

“Once, the Internet was fun. It’s time to move on. We’ve built up archives of our past selves online over the years — tweets, social media, message-board posts, live journals or, ahem, deadjournals. And, increasingly, those past selves have become liabilities. Multiple professional baseball players have now apologized for ugly old tweets containing racist and anti-gay slurs. The tweets, written while they were teens, resurfaced online”.

Source : How do I delete my old tweets? Here’s a step-by-step guide. – The Washington Post

«We’re speaking out because restricting access to lawful and valuable information is contrary to our mission as a company and keeps us from delivering the comprehensive search service that people expect of us. But the threat is much greater than this. These cases represent a serious assault on the public’s right to access lawful information. We will argue in court for a reasonable interpretation of the right to be forgotten and for the ability of countries around the world to set their own laws, not have those of others imposed on them».

Source : Defending access to lawful information at Europe’s highest court

«La CEDH établit une conciliation entre le droit au respect de la vie privée du requérant et la liberté d’expression d’un journal et considère que le droit à l’oubli ne s’applique pas aux informations publiées qui présentent un intérêt public reposant sur une base factuelle suffisante et qui sont exemptes de propos polémiques ou insinuations».

Source : Le droit à l’oubli ne s’applique pas à des informations sérieuses présentant un intérêt public – Européen et international | Dalloz Actualité

« Le pire ennemi de l’homme ou de la femme politique est lui-même, son ancien moi, celui qui disait autre chose, qui le disait différemment. En relevant ces contradictions, on pense révéler une vérité de la politique : ah regardez, il se renie, trahit et se parjure… Ok. Mais rappelons-nous la belle phrase d’Edgar Faure qui disait : ‘Ce n’est pas la girouette qui tourne, c’est le vent.' »

Source : Eh oui, Manuel Valls, Internet n’oublie plus rien

« L’hypermnésie collective a changé d’échelle (…) : la puissance des moteurs de recherche a interdit que dans cet océan de données en ligne les informations se dispersent ou se fassent oublier [permettant] qu’à l’identité d’une personne restent attachées, de façon perpétuellement visible par tous, les traces indélébiles de l’ensemble des comportements ou caractéristiques qui, à tort ou à raison, lui ont été un jour prêtés ».

Source : Le Conseil d’Etat face au casse-tête du « droit à l’oubli »

Ni atteinte à la liberté d’expression ni négation du droit au souvenir, le droit au déréférencement est un point d’équilibre, à l’ère numérique, entre la surexposition universelle et la protection de la vie privée. Dans ce monde à la mémoire inaltérable, c’est un chemin d’humanité. Car qui voudrait que, pour l’éternité, un mineur victime de cyberharcèlement ou une victime de revenge porn se retrouvent face aux messages qui en témoignent à partir d’une simple recherche sur leur nom ?

Source : La présidente de la CNIL : « Wikipedia n’a pas toujours raison ! »

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