Les lignes téléphoniques les plus longues, souvent situées dans les zones rurales et périurbaines, offrent un débit limité. Ceci amène certaines collectivités territoriales à s’interroger sur la possibilité de financer la modernisation du réseau téléphonique de France Télécom. Sollicitée par l’Arcep sur ce point, l’Autorité de la concurrence avait relevé en décembre 2009 plusieurs risques dans son avis 09 A 574: que la concurrence régresse dans ces zones du fait du recul du dégroupage, que les appels d’offres des collectivités pour la mise en œuvre de ces projets soient biaisés par la position particulière de France Télécom, enfin que les zones concernées n’aient finalement jamais accès au très haut débit car les investissements de déploiement de la fibre optique s’en trouveraient découragés.