Mois : août 2011 (Page 4 of 9)

L’un des objectifs du projet initial (Co-construire la rive droite numérique .pdf) n’est pas que de “mesurer” l’hyperlocal, mais bien de le révéler dans toute sa complexité, c’est-à-dire, découvrir, faire savoir et faire prendre conscience au web local de son existence. En profitant du réaménagement urbain que connaît la rive droite, l’objectif est d’engager une démarche de réapropriation du territoire par ses acteurs et ses habitants : un territoire qui n’est plus seulement physique, mais également pleinement numérique.

Le Board of Trustees a demandé à la Wikimedia Foundation de développer une fonction qui permettrait à chaque lecteur de cacher, facilement, des images qu’il ne désire pas voir sur les projets Wikimedia.

Je crois que le problème est là : se contenter de quantifier une réalité sociale dont le sens ne peut pourtant se déduire uniquement de ces traces d’usage. Cette dérive quantitativiste qui est assez évidente outre-Atlantique nous invite, me semble-t-il, a méditer ce que rappelait Gaston Bachelard, à savoir qu’il faut réfléchir pour mesurer et non pas mesurer pour réfléchir.

There are two basic types of dystopian future: the 1984 future and the Brave New World future. In the 1984 future, the government forces us to think and act in a certain way, driving undesirables into ghettos and threatening with physical harm those who think or act differently. In the Brave New World future (or possibly the Neil Postman future), the government doesn’t have to do anything to force our behaviour. Instead we’re given the tools to do whatever we want, creating an illusion of total freedom which no-one fights or questions until its too late and we realise we’ve lost the capacity for critical thought.

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