Ce paradigme du “J’aime” et de la recommandation sont déjà en permanence au cœur des dilemmes éditoriaux des personnes aux manettes des réseaux sociaux. Ne doit-on y poster que des articles devant récolter du “J’aime” ou propices aux commentaires ? Doit-on céder à la tentation permanente de la “bonne nouvelle” pour satisfaire les lecteurs abonnés à ces flux et s’adapter coûte que coûte au principe de la recommandation ? Les réseaux sociaux, en tant que nouveaux supports de diffusion de l’actualité, doivent-ils absolument conditionner la hiérarchie de l’information ? Ces questions touchent directement au rôle du journaliste “prescripteur” : choisir de diffuser ce qui lui semble important (ou pas) dans le flot d’actualité.