« Liberté d’expression », tous ces jeunes à la logorrhée antisémite n’ont d’ailleurs que ce mot à la bouche sans en saisir le sens. Certes, Twitter n’a pas créé l’antisémitisme, mais il a été une caisse de résonance. Sous couvert d’anonymat, il a libéré la parole. Le format de l’outil favorise cela : l’effet de meute créé par le hashtag encourage l’acharnement, l’anonymat délie les langues. Surtout, le phénomène collectif désolidarise chacun de sa propre responsabilité. Quelle est donc la solution ? La sanction individuelle est nécessaire, mais difficile à réaliser à cause de l’anonymat et de l’absence d’une entité Twitter en France. Se taire n’est pas une solution satisfaisante.