SSD – 44 TB (via Skyhawk « Skyera)
Mois : octobre 2012 (Page 5 of 10)
Fin 2011, les toits de Paris comptaient 2353 antennes-relais.
« Liberté d’expression », tous ces jeunes à la logorrhée antisémite n’ont d’ailleurs que ce mot à la bouche sans en saisir le sens. Certes, Twitter n’a pas créé l’antisémitisme, mais il a été une caisse de résonance. Sous couvert d’anonymat, il a libéré la parole. Le format de l’outil favorise cela : l’effet de meute créé par le hashtag encourage l’acharnement, l’anonymat délie les langues. Surtout, le phénomène collectif désolidarise chacun de sa propre responsabilité. Quelle est donc la solution ? La sanction individuelle est nécessaire, mais difficile à réaliser à cause de l’anonymat et de l’absence d’une entité Twitter en France. Se taire n’est pas une solution satisfaisante.
En tapant son (vrai) prénom et son nom dans Google, une « quinzaine de liens » apparaissent « dès la première page de référencement ». Tous renvoient à une vidéo intitulée « Une bonne pipe par [Valérie] » postée sur YouTube via un compte créé avec son patronyme. Dans la vidéo, où l’« on voit une femme pratiquer une fellation » et qui contient « l’adresse du lieu de travail et du village » de Valérie, ce n’est pas elle mais la fille lui ressemble. Son ex-compagnon en profite pour vomir son couple dans un texte de cinq lignes assorti à la vidéo.
Lorsque vous lisez Cinquante nuances de Grey sur votre Kindle ou sur votre liseuse Kobo, ni vos voisins dans les transports en commun, ni vos enfants, ni votre compagnon ne peuvent savoir quel roman vous avez entre les mains. Vous pouvez jubiler intérieurement, à l’abri des regards indiscrets.
Dans son enquête, la CNIL pointe le fait que “les nouvelles règles de confidentialité [de Google] suggèrent l’absence de toute limite concernant le périmètre de la collecte et les usages potentiels des données personnelles”. Elle constate que “Google ne permet pas le contrôle par les utilisateurs de la combinaison de données entre ses nombreux services”.
« Violentacrez », commentateur « célèbre » sur le site pour ses provocations pédopornographiques, racistes, néonazies, misogynes et autres catégories plus ou moins exotiques, plus ou moins définies, s’appelle en réalité Michael Brutsch, selon Gawker. Il a 49 ans, est informaticien à Arlington, dans la banlieue de Dallas, Texas. Il est marié, a un enfant et des chiens. Les journaux locaux se sont déjà saisis de son cas.
« Le Canada est choqué après la mort d’une adolescente de 15 ans, Amanda Todd, qui s’est suicidée chez elle à Vancouver, mercredi dernier. Cinq semaines plus tôt, elle avait mis en ligne sur YouTube une vidéo dans laquelle elle évoquait trois ans de harcèlement, qui l’ont menée à abuser de drogues et d’alcool ». (via HARCÈLEMENT – Le Canada bouleversé par le suicide d’une adolescente | Big Browser)
Google a trois à quatre mois à compter du 16 octobre pour se conformer aux demandes précises des autorités européennes. “Nous allons nous rapprocher de Google pour dialoguer et connaître les mesures que l’entreprise compte prendre. Si nous ne trouvons pas d’accord, nous devrons entrer dans une phase contentieuse”, prévient la présidente.