Étiquette : bad side

https://s4.reutersmedia.net/resources/r/?m=02&d=20200714&t=2&i=1525716104&r=LYNXNPEG6D1JW&w=1200

“Google records what people are doing on hundreds of thousands of mobile apps even when they follow the company’s recommended settings for stopping such monitoring, a lawsuit seeking class action status alleged on Tuesday. The data privacy lawsuit is the second filed in as many months against Google by the law firm Boies Schiller Flexner on behalf a handful of individual consumers.”

Source : Google faces lawsuit over tracking in apps even when users opted out – Reuters

https://i0.wp.com/www.beaude.net/no-flux/wp-content/uploads/2020/01/1580082517166-avast.jpg?w=676&ssl=1

“The documents, from a subsidiary of the antivirus giant Avast called Jumpshot, shine new light on the secretive sale and supply chain of peoples’ internet browsing histories. They show that the Avast antivirus program installed on a person’s computer collects data, and that Jumpshot repackages it into various different products that are then sold to many of the largest companies in the world. Some past, present, and potential clients include Google, Yelp, Microsoft, McKinsey, Pepsi, Home Depot, Condé Nast, Intuit, and many others. Some clients paid millions of dollars for products that include a so-called « All Clicks Feed, » which can track user behavior, clicks, and movement across websites in highly precise detail.”

Source : Leaked Documents Expose the Secretive Market for Your Web Browsing Data – VICE

J’ai peu de mots pour qualifier cet acte d’une rare stupidité. « Top of Images » participe de la manipulation des imaginaires propre à la publicité, mais en se livrant de surcroit à un détournement de l’un des biens communs les plus précieux du monde contemporain : Wikipédia.

Photos du post de Mike Dickison (@adzebill), dont le thread mérite d’être parcouru, en plus de celui de .

Cet acte participe de ces choses en apparences insignifiantes, qui dégradent pourtant chaque jour un peu plus les biens communs au profit de quelques intérêts particuliers, étend insidieusement la publicité à toutes les sphères de nos existences et révèlent le cynisme et la manifeste incompréhension du monde contemporain de ceux qui se croient à ce point au-dessus de tout.

Comment concevoir tout le processus qui a conduit une telle marque à s’engager dans une manipulation de la sorte, sans la moindre alerte, sans la moindre personne pour dire : « mais on a tout à perdre à faire cela, cela ne peut pas fonctionner, tôt ou tard, cela se saura, et on perdra bien plus que ce que nous pouvons y gagner ». Non, manifestement, personne n’a alerté cette marque prestigieuse de ce à quoi elle s’exposait. Au contraire, ses promoteurs étaient fiers de leur acte, telle une victoire sur les communs, un signe de leur supériorité à déconstruire les imaginaires collectifs à leur seul profit.

‘“Our mission is to expand our frontiers so that our consumers can overcome their limits. With the ‘Top of Images’ project, we achieved our positioning and placed our products in a fully contextualized manner as items that go hand in hand with these destinations, » explained Fabricio Luzzi, CEO of The North Face Brazil in a statement. According to the agency, the biggest obstacle of the campaign was updating the photos without attracting attention of Wikipedia moderators to sustain the brand’s presence for as long as possible, as site editors could change them at any time.’

À présent, The North Face a le privilège de faire partie des rares entreprises à s’être livrées à ce type de pratique et à une description de leur marque dont il n’est pas certain que The North Face en sorte grandie.

Source : The North Face used Wikipedia to climb to the top of Google search results | AdAge

“Dans la Silicon Valley comme ailleurs, les stupidités, les escroqueries ou les erreurs stratégiques sont les contreparties du manque de discernement. On aurait tort de croire qu’elles sont dues à l’immaturité de flamboyants entrepreneurs. Les conseils d’administration des start-up californiennes sont largement composés d’experts en technologies de pointe et la moyenne d’âge dépasse 50 ans – 55 ans pour Facebook et même 75 ans chez Theranos !Mais la gouvernance de ces entreprises reste floue du fait que les dirigeants-fondateurs cumulent les fonctions de président et de directeur général et donc les pouvoirs de direction et de contrôle. De plus, les administrateurs sont souvent eux-mêmes des entrepreneurs de la Silicon Valley ou des fonds d’investissement qui les financent. Ce petit univers s’enthousiasme collectivement et s’autocélèbre collégialement. Il n’est pas étonnant que, dans une atmosphère aussi confinée où les montants des financements circulent sans entraves pour doper n’importe quel projet, on aboutisse parfois à des histoires hallucinantes”.

Source : Les « histoires hallucinantes » de la Silicon Valley

Facebook helped advertisers target teens who feel “worthless”

« Facebook executives promote advertising campaigns that exploit Facebook users’ emotional states—and how these are aimed at users as young as 14 years old. According to the report, the selling point of this 2017 document is that Facebook’s algorithms can determine, and allow advertisers to pinpoint, « moments when young people need a confidence boost. » If that phrase isn’t clear enough, Facebook’s document offers a litany of teen emotional states that the company claims it can estimate based on how teens use ».

Source : Facebook helped advertisers target teens who feel “worthless” | Ars Technica

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