Étiquette : chine

“Le logo de SenseTime est rarement visible, même en Chine, où l’entreprise est pourtant la plus active. Sa technologie se trouve cependant derrière nombre de logiciels et d’applications populaires. Suning, un vendeur de produits électroménagers chinois à succès, a lancé l’année dernière des magasins autonomes, sans vendeurs. Le paiement par reconnaissance faciale y est possible grâce à SenseTime. Le spécialiste de l’IA aide aussi l’opérateur du métro de Shanghaï à analyser les flux de passagers.Mais le chiffre d’affaires de SenseTime provient essentiellement d’applications moins impressionnantes. L’entreprise fournit la technologie de reconnaissance faciale des principaux constructeurs chinois de smartphones – Huawei, Oppo, Xiaomi et Vivo”.

Source : SenseTime, la start-up chinoise en pointe dans la reconnaissance faciale

«A l’avenir, si ce n’est pas déjà le cas, les Silicon Valley de l’intelligence artificielle (IA) devraient être situées en Chine. La Chine a une chance de devenir leadeur dans ce domaine parce qu’elle a adopté les nouvelles technologies très rapidement. Les consommateurs chinois ont sauté l’étape des cartes de crédit pour utiliser directement les plates-formes d’e-paiement.
Tandis qu’Apple Pay lutte pour se développer aux Etats-Unis, Tencent réalise déjà plus de 600 millions de transactions dématérialisées par jour ! Tencent et d’autres plates-formes numériques géantes comme Alibaba ou Baidu disposent ainsi d’énormes stocks de données pour entraîner leurs algorithmes d’apprentissage automatique (machine learning).
En outre, ces sociétés bénéficient des normes culturelles chinoises sur la confidentialité des données. En Occident, celle-ci est considérée comme un droit personnel protégeant l’espace privé. Cette conception est bonne pour les individus et sans doute pour la société ; mais elle est mauvaise pour les développeurs d’IA !»

Source : « La Chine a une chance de devenir leadeur de l’intelligence artificielle »

«Une IA n’est rien d’autre que le projet qu’elle sert, dans les conditions définies par ceux qui l’ont programmée, sur la base des données qui lui ont été fournies et ces trois conditions dessinent le modèle d’IA que nous voulons voir exister. Et en la matière, rien ne serait pire que de laisser ces choix à des entreprises privées ou à des systèmes autocratiques» – Emmanuel Macron.

Source : Comment l’Union européenne veut unir ses forces dans l’intelligence artificielle – Politique – Numerama

«Faute d’avoir su créer de vrais rivaux aux GAFA (Google, Apple, Facebook, Amazon), l’Europe se rend compte que la politique protectionniste chinoise en la matière a été plus payante en faisant émerger de vrais champions comme Alibaba ou Tencent.Elle est donc de plus en plus remontée contre ces monopoles d’un nouveau genre qui, de plus, trouvent malin de multiplier les astuces juridiques pour ne pratiquement pas payer d’impôt nulle part».

Source : Le Vieux Continent se rebiffe contre les GAFA

«Quelle que soit la plate-forme, toutes cherchent à fidéliser leurs conducteurs. Les sociétés multiplient les cellules et cercles d’écoute, les services ou les incitations financières… Car après le choc d’offre, le secteur va être confronté à un choc de demande».

Source : VTC : la course aux chauffeurs

«L’enregistrement obligatoire des internautes –avec probable envoi d’un scan d’une pièce d’identité pour s’authentifier– marque un nouveau durcissement en facilitant les poursuites judiciaires. Depuis 2013, des peines de prison sont prévues pour les messages jugés « diffamatoires ».Ce nouveau règlement s’inscrit dans le cadre d’une grande loi sur la « cybersécurité » entrée en vigueur en juin. Celle-ci interdit notamment la publication de contenus portant atteinte à « l’honneur national », « troublant l’ordre social » ou destinés à « renverser le système socialiste ».»

Source : Depeche – Chine: les internautes sommés de révéler leur identité pour poster des commentaires – France 24

© 2024 no-Flux

Theme by Anders NorenUp ↑