Étiquette : économie de l’attention

“La principale nouveauté introduite au cours de la dernière décennie tient à l’émergence d’un troisième marché, venant se superposer à la vente de produits culturels et à celle de l’attention qu’ils attirent. Ce sont désormais nos « traces attentionnelles » qui font l’objet du commerce dont se nourrit l’économie de l’attention. L’innovation la plus « disruptive » des media électroniques ne tient pas à ce qui s’affiche sur nos écrans numériques, mais aux informations moissonnées à propos des gestes attentionnels que l’interactivité nous invite à exercer ”

Source : Big data : « Ce sont désormais nos “traces attentionnelles” qui font l’objet du commerce »

“Nous croyons qu’Internet est une économie de l’intention et non de l’attention. Telle est notre proposition de valeur pour les annonceurs : nous leur permettons de répondre aux intentions des utilisateurs qui les recherchent, au moment où ils les recherchent. Dépouiller la navigation en ligne de tout contenu inutile, c’est finalement créer un cercle vertueux. Les utilisateurs y trouvent leur compte grâce à une navigation plus simple. Les annonceurs gagnent en visibilité dans un environnement plus fluide.”

Source : Big data : « Chez Google, nous croyons qu’Internet est une économie de l’intention et non de l’attention »

“C’est seulement quand nous inventons une troisième boisson, meilleure que le café et le thé, que le mécanisme a un effet positif : la publicité est vertueuse quand elle nous informe de l’existence de produits et services nouveaux. Mais, elle le fait rarement. Une fuite en avant dans les dépenses publicitaires est en réalité fort peu productive pour la société. Par ailleurs, financer un service par la publicité plutôt qu’en faisant payer les consommateurs, que ce soit à l’unité, par une licence globale voire par un impôt suivi d’une subvention, peut conduire à une baisse de la qualité de ce service : un titre accrocheur, à la « une » d’un journal, est suffisant pour attirer un clic et exposer le consommateur à un message publicitaire, mais non pour l’inciter à acheter régulièrement ce journal ou à s’y abonner…”

Source : Big data : « Prenons garde à qui nous vendons notre attention »

The Attention Merchants

“La compétition pour notre attention dégrade toujours les contenus, rappelle Tim Wu. Elle nous tourne vers « le plus tapageur, le plus sinistre, le plus choquant, nous propose toujours l’alternative la plus scandaleuse ou extravagante ». Si la publicité a incontestablement contribué à développer l’économie américaine, Wu rappelle qu’elle n’a jamais cherché à présenter une information objective, mais plutôt à déformer nos mécanismes de choix, par tous les moyens possibles, même par le mensonge. L’exploitation attentionnelle est par nature une course contre l’éthique. Elle est et demeure avant tout une forme d’exploitation”.

Source : Et si la régulation de la question attentionnelle n’était pas là où l’on croit ? | InternetActu.net

«Pas moins de 2 300 000 fidèles et des vidéos qui enregistrent entre 15 et 20 millions de « vues » par mois. C’est d’ailleurs l’une d’entre elles, qui l’a fait passer de vidéaste populaire à star des 16-25 ans. En mars 2017, le « doc » découvre par hasard sur son Instagram une publicité pour une drôle de toupie à trois branches, le hand spinner. ‘J’ai trouvé ça marrant et j’en ai acheté une sur un site, explique-t-il devant une étagère remplie de gadgets. En jouant avec, je me suis dit que ça ferait un bon support pour expliquer la répartition des masses, le fonctionnement des roulements à billes, l’effet de déformation visuelle au moment de la rotation. Et pour tester une nouvelle série consacrée aux objets les plus surprenants’. Coup d’essai, coup de maître. Le cobaye rotatif fait complètement exploser l’audience de sa chaîne…»

Source : Dr Nozman, le vulgarisateur aux deux millions d’abonnés

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