Étiquette : liberté

Le logiciel privateur surveille ses utilisateurs, décide de ce qu’il est possible de faire avec ou pas, contient des portes dérobées universelles qui permettent des changements à distance par le propriétaire, impose de la censure. Lorsqu’on l’utilise, on se place forcément sous l’emprise de la compagnie qui le vend. Avec ce pouvoir, le propriétaire est tenté d’imposer des fonctionnalités pour profiter des utilisateurs. On ne peut décider librement du code que l’on installe ou pas. On est donc forcément soumis et moins libre.

Source : Éradiquer Facebook pour sauver la démocratie | Le Devoir

On dit toujours qu’il est difficile d’auditer des algorithmes parce qu’ils sont protégés par le secret et qu’ils sont compliqués… Mais quand on met à charge la personne qui utilise les algorithmes, c’est à elle qu’incombe la charge de la preuve pour montrer que sa décision n’est pas discriminatoire, par exemple.
Cela risque d’être assez dissuasif : par exemple, les employeurs qui s’appuient sur un algorithme pour embaucher vont y réfléchir à deux fois. Ils vont devoir faire appel à des ingénieurs, et ces derniers devront ouvrir la boîte noire pour l’expliquer…

Source : « Au moins, dans un système totalitaire, on sait à quoi on a affaire » – Rue89 – L’Obs

La spécificité des RG, le maillage du territoire, a été amoindrie. Or les RG s’occupaient déjà beaucoup moins des journalistes et des syndicalistes, et ils étaient à l’écoute des quartiers à problèmes. C’est une perte.
En outre, on a voulu miser sur le renseignement technologique, à l’américaine, le « big data » et toutes ces choses-là. Or ce n’est pas très efficace. Il suffit de voir aux États-Unis, les déclarations du général Alexander, patron de la NSA, en 2013, sur l’efficacité très relative des milliards dépensés dans la technologie après le 11 septembre 2001.

Source : Un ex-directeur de la DGSE: «On a baissé la garde sur le renseignement humain» – Page 1 | Mediapart

© 2024 no-Flux

Theme by Anders NorenUp ↑