Le ministre pense que son bon sens d’être humain et de Français ordinaire sont suffisants pour porter un jugement définitif dans des domaines de connaissance qui lui échappent. Ici, le ” ressenti “, pour utiliser un terme qui devient à la mode, serait suffisant pour juger, de même que le fait de faire partie soi-même de l’objet d’étude. Sur des questions qui relèvent de la connaissance de la terre et de l’univers, il ne se le permettrait pas. Or il ne suffit pas d’être soi-même un homme pour comprendre ipso facto tout ce qui relève de l’humain.