“Obtenir le profil d’ARN de la tumeur prend une semaine. Le traitement informatique dure, lui, quelques minutes. Résultat, le jeune homme présente un cancer du rein « avec 95 % de certitude selon le logiciel », précise-t-elle. Ce patient sera donc traité spécifiquement pour le rein, un protocole sans chimiothérapie, car cet organe y est peu réceptif.Janvier 2023. Celui que le laboratoire appelle désormais le « premier patient » ne présente plus aucune maladie. Le recours à l’IA permet d’obtenir « des informations qu’on est incapable d’extraire à l’échelle d’un cerveau humain, reconnaît Sarah Watson. On a environ 25 000 gènes actifs dans chaque tumeur. Cet outil permet de changer de dimension – on va passer de 25 000 à, par exemple, 100 dimensions discriminantes –, et aussi d’obtenir de l’information intelligible. » Elle poursuit : « On peut aller regarder dans chacune de ces 100 dimensions pour affiner les possibilités de traitement. »”

Source : Quand l’intelligence artificielle permet d’identifier l’origine inconnue d’un cancer métastasé