La conseillère d’État Isabelle Moret au Grand Conseil vaudois, mardi 1er novembre 2022. ARC Jean-Bernard Sieber

“Et pour l’avenir? «La difficulté consiste à déterminer à quoi Uber correspond désormais sur le plan juridique, dit Isabelle Moret. C’est un défi important, car nous ne pouvons déjà plus nous appuyer sur la décision du Tribunal fédéral. De plus, Uber a mis en place une multitude de sociétés. Je souhaite maintenir le dialogue, mais il doit se faire dans le respect des lois en vigueur.»
Arnaud Bouverat, qui est aussi secrétaire régional vaudois du syndicat Unia, reste sur ses gardes: «À ce rythme, le Canton peut se faire balader encore longtemps. Uber a modifié et va modifier constamment son modèle d’affaire pour échapper à ses obligations légales. Pour le transport de personnes, le Canton ne devrait pas laisser exercer une entreprise qui ne respecte pas les lois de manière répétée. Les autorités devraient présumer une activité salariée, sans preuve du contraire.»”

Source : Economie de plateforme: Le Canton de Vaud serre la vis à Uber | 24 heures